Comment les rescapés des camps nazis et soviétiques ont-ils réussi à raconter la réalité concentrationnaire en dépit du manque d’écoute, de la censure, sans oublier la prétendue indicibilité du camp ? Avec Si c’est un homme (1947), Primo Levi a donné un « guide » d’Auschwitz ; avec Une journée d’Ivan Denissovitch (1962), Alexandre Soljenitsyne a libéré la mémoire collective des zeks, c’est-à-dire des anciens détenus des goulags. Le cours sera consacré aux récits faits par des témoins des camps nazis (Lager) et des camps soviétiques (goulags), sous la forme d’un témoignage (Levi) ou d’une fiction (Soljenitsyne). Nous analyserons ces textes comme des œuvres littéraires, ce qu’elles sont aussi même si elles s’appuient sur un vécu. Nous verrons également comment l’ensemble de la littérature concentrationnaire a accompagné et influencé l’évolution littéraire de la deuxième moitié du XXe siècle. 

Editions de référence : Primo Levi, Si c’est un homme, 1947, Presses Pocket, trad. de Martine Schruoffeneger (ISBN : 978-2266022507) 

Alexandre Soljenitsyne, Une journée d’Ivan Denissovitch, 1962, 10/18 (ou Julliard), trad. de Jean Cathala (ISBN : 978-2264038319). Souvent en rupture de stock, l’édition demandée sera disponible dans moodle.


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