Le cours traitera des migrations en les approchant par les recherches qui leur sont consacrées et par les pratiques de celles et ceux qui interviennent dans ce domaine, acteurs institutionnels et associatifs. L’objectif est d’analyser les processus rendant raison des conditions de départ, de sédentarisation ou de circulation migratoire, ainsi que des procédures et dispositifs faisant obstacle à la mobilité ou conçus pour accompagner les migrants. 

Le cours comprendra deux parties : la première partie (D. Loch, 8 séances) sera consacrée aux approches (comparatives) et travaux académiques, analysant les formes migratoires (émigration/immigration, migrations transnationales, diaspora) dans le monde, les processus d’insertion des migrants et de leurs enfants (génération) comprenant les discriminations, ainsi que les discours politiques menés sur l’immigration dans les sociétés pluriethniques, plus particulièrement en Europe.

 La deuxième partie (J. Hayem, 4 séances) accordera une plus grande place au droit, notamment aux conditions d’entrée et de séjour, aux instances nationales et internationales (l’Office français de protection des réfugiés et apatrides - OFPRA, la Cour nationale du droit d’asile - CNDA, l’UNHCR, Traité du Touquet, Règlement Dublin…) présentées et discutées au titre d’une approche sociologique.

Dans ce contexte, le cours impliquera, d’une part, des (contributions de) collègues d’universités étrangères, et, d’autre part, des associations locales (notamment Exod et la CIMADE) mobilisées pour l’accueil et l’accès aux droits ou pour l’accompagnement vers la formation et l’emploi.