Parmi les moments critiques de notre histoire récente, celui des camps d’extermination demeure l’un des plus commentés dans un champ très varié de disciplines scientifiques, malgré la contradiction silencieuse qui découle du mélange d’horreur moderne et de banalisation médiatique au travers duquel elle apparaît aujourd’hui.

Si la « Shoah » fracture pour certains le déroulé de l’histoire au XXe siècle, elle n’a pas pour autant toujours bénéficié de cette mise en évidence. Après être restée de nombreuses années méconnue ou mal comprise après la libération des camps, elle devient le sujet récurrent de nombreuses productions scientifiques et culturelles à partir des années 1960, en même temps qu’une base de travail critique pour interpréter d’autres phénomènes destructifs — technicité et ampleur destructive face à la guerre du Vietnam, déréalisation du monde dans la propagande et la médiatisation…

Ce cours visera à mettre en évidence le caractère essentiellement « transdisciplinaire » de l’interprétation des camps d’extermination nazis, en insistant sur ses aspects les plus irréductibles. En ne se laissant ni délimiter clairement ni enfermer, la « Destruction des Juifs d’Europe » nous rappelle à une certaine idée du chercheur n’obéissant pas au modèle du spécialiste.



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