Le premier millénaire avant notre ère a été riche en circumnavigations méditerranéennes, initiées par les diverses sociétés qui se sont développées sur les rives de la Méditerranée. Comment estimer le degré de contact et identifier l’éventuelle installation d’une population sur une terre étrangère aux points de contact avec ses interlocuteurs, sachant que contact n’est pas forcément synonyme d’installation sur place, tout au moins pas d’installation durable. L’angle d’approche sera celui des Grecs, grands voyageurs qui se sont installés sur tous les rivages de la Méditerranée et la période examinée sera la 1re moitié du Ier millénaire avant notre ère.

Dans notre monde contemporain, où les concepts de Méditerranée et de migrations deviennent de plus en plus importants et où la Méditerranée dans sa globalité suscite plus que jamais des débats auprès des historiens, une réflexion sur les apports de l’archéologie dans les phénomènes d’identité et d’acculturation sera développée durant le semestre. Les installations grecques au Proche-Orient, en Égypte et sur les autres rivages nord-africains, dans la péninsule Italique, en Gaule méditerranéenne et dans la péninsule Ibérique seront discutées.